Terres en Vues félicite le Festival international de Jazz de Montréal qui a annoncé pour 2017 des retombées économiques qui se chiffrent à 48,2 millions de dollars, faisant mieux encore à ce chapitre que le grand prix automobile.
Les études de retombées se fondent sur un calcul du nombre de visiteurs à un événement. De son côté, le festival Présence autochtone peut, études à l’appui, se réjouir d’avoir eu, en 2017, 175 960 visiteurs uniques (comparativement à 207 000 pour le Jazz). Pour ce qui est des « touristes centrés », c’est à dire les visiteurs de l’extérieur de Montréal venus spécifiquement pour assister à l’événement, donc ceux qui comptent le plus en termes de valeur ajoutée, on en a dénombré 22 500 à Présence autochtone (vs 83 000 pour le Jazz).
Les méthodologies sont maintenant normalisées par le gouvernement, donc on compare des pommes avec des pommes, comme le dit si bien Martin Roy du REMI.
En conséquence, on peut donc aussi mesurer la performance de chacun des événements en termes de capacité à attirer des touristes en fonction des budgets disponibles. Or, à ce chapitre, Présence autochtone se démarque nettement du Festival International du Jazz puisque, avec des budgets 25 fois moindres, il a attiré un nombre important de visiteurs. Parmi ceux-ci le nombre de touristes centrés correspond à plus du quart de ce qu’y a été mesuré au Jazz
« Présence autochtone, avec des moyens restreints, accomplit donc un exploit remarquable année après année. C’est là un signal fort envoyé aux bailleurs et aux annonceurs d’investir dans un événement encore modeste, qui a de grandes possibilités de croissance devant lui » déclare André Dudemaine, directeur de Présence autochtone.
L’été montréalais est vraiment hot et Terres en Vues salue les efforts qui sont mis par l’ensemble des événements estivaux pour le développement de notre cité.