La place des Festivals transfigurée

Place des festivalsLa place des Festivals est transfigurée par une scénographie signée Michel Marsolais; celui-ci s’est imprégné de la cosmovision des premiers peuples et a tiré son inspiration des artistes autochtones contemporains qui traduisent à leur manière le riche héritage spirituel et artistique du territoire.

Un habillage visuel et lumineux a été conçu spécialement pour Présence autochtone par l’artiste anishinabe Caroline Monnet ( carolinemonnet.ca ) du collectif ITWÉ; elle a été assistée dans sa création multimédia par Athanore.

Une architecture signifiante

Le grand tipi central évoque l’axe vertical qui unit le ciel, la terre et le monde sous-marin. En haut une volé d’oie rappelle les oiseaux qui ont porté Atahensic, la femme du ciel, au premier jour du monde. Au niveau du sol la tortue représente le monde marin et sa carapace la croute terrestre qu’elle porte sur son dos.

La maison longue, où ont lieu les projections sponsorisées par le Canal D, est une architecture de tradition iroquoise, donc très typique de Montréal.

Les tipis (nations amérindiennes) et le tupik (inuit) sont des formes d’architecture textile qui évoquent les prairies, la taïga et la toundra.

Les cervidés dans les fontaines font référence au monde animal et la forêt nourricière, les jets d’eau représentant l’âme qui donne vie à la création.

Place des FestivalsPlace des Festivals

Projections murales

Du jeudi 30 juillet au dimanche 2 aout

L'artiste Michel Depatie a élaboré un ambitieux projet artistique  intitulé La traversée / Ashu-takusseu . C’est un « work in progress » qui est lancé dans le cadre de la 25e édition de Présence autochtone par une exposition  à la Maison de la Culture Frontenac et par un programme de projection extérieure sur sur le pavillon Président-Kennedy de l'Uqam. Les centaines d'égoportraits (selfies)  reçues par l'artiste ont été intégré a une vidéo d'art :. autant de visages de l’autochtonie qui se déploient comme présence imposante sur les murs de Montréal. De 23 h à minuit tous les jours.

Un habillage visuel et lumineux a été conçu spécialement pour l’édition 2014 par l’artiste anishinabe Caroline Monnet du collectif AM. Les cadres géométriques et les couleurs vives sont puisés à même  le riche héritage visuel de l’imaginaire amérindien. De 21 h à 11h, en alternance,  tous les jours.

Une séquence signée Michel Poulin (Athanor) est un hommage à la Terre-mère tel que vue par les Amérindiens. La vidéo évoque  la naissance du monde, de la première étincelle de vie, de la traversée de la tortue Missinak, jusqu'à nous. Une représentation bouclant la boucle entre tradition et  modernité, entre les racines (la tradition, la mémoire) de l'arbre (la communauté humaine) et la cime de ses branches élancées vers l'avenir. De 21 h à 11h, en alternance,  tous les jours.