La place des Festivals transfigurée

Place des festivals

La place des Festivals est transfigurée par une scénographie signée Studio 703; celui-ci s’est imprégné de la cosmovision des premiers peuples et a tiré son inspiration des artistes autochtones contemporains qui traduisent à leur manière le riche héritage spirituel et artistique du territoire.

Un habillage visuel et lumineux a été conçu spécialement pour Présence autochtone, incluant une création multimédia par Caroline Monnet et Sébastien Aubin du collectif AM.

Une architecture signifiante

Le grand tipi central évoque l’axe vertical qui unit le ciel, la terre et le monde sous-marin. En haut une volé d’oies rappelle les oiseaux qui ont porté Atahensic, la femme du ciel, au premier jour du monde. Au niveau du sol la tortue représente le monde marin et sa carapace la croute terrestre qu’elle porte sur son dos.

La maison longue est une architecture de tradition iroquoise, donc très typique de Montréal.

Les tipis sont une forme d’architecture textile qui évoque les prairies et la taïga.

Les cervidés dans les fontaines font référence au monde animal et la forêt nourricière, les jets d’eau représentant l’âme qui donne vie à la création.

Place des FestivalsPlace des Festivals

Projections murales

Du mercredi 7 au dimanche 12 août
De 21 h à 23 h, en alternance, tous les soirs.

Une œuvre multimédia pariétale a été conçue spécialement pour l’édition 2014 par le collectif AM composé de l’artiste anishinaabe Caroline Monnet ainsi que l’artiste cri Sébastien Aubin. Les cadres géométriques et les couleurs vives sont puisés à même le riche héritage visuel de l’imaginaire amérindien.

En 2017, les deux artistes signent une nouvelle œuvre librement inspirée du mythe des jumeaux ennemis.

Une séquence signée Michel Poulin (Aludel) est un hommage à la Terre-Mère telle que vue par les Amérindiens. La vidéo évoque la naissance du monde, de la première étincelle de vie, de la traversée de la tortue Missinak, jusqu'à nous. Une représentation bouclant la boucle entre tradition et modernité, entre les racines (la tradition, la mémoire) de l'arbre (la communauté humaine) et la cime de ses branches élancées vers l'avenir.

Avec une série d'animations en noir et blanc faites à la main, le collectif AM (Sébastien Aubin, Caroline Monnet) cherche à illustrer l'histoire anishinaabe traditionnelle des deux frères ennemis qui ont créé notre paysage naturel. Les lignes abstraites, les images contemporaines et la typographie robuste composent une expérience visuelle qui communique le rapprochement de deux entités opposées qui sont liées au-delà de leurs différences. En créant une expérience subtile d’attraction et d'opposition, oscillant entre la lumière et l'obscurité, intercalée de moments d'immobilité, AM laisse le spectateur dans une position d'ambivalence où il doit accepter que l'un ne peut exister sans son contraire.

Les arts traditionnels à l'honneur

Northern voice est un groupe de drum contemporain de Wemotaci. Dernièrement ils ont enregistré leur troisième album intitulé Kikawino aski, Les Gardiens de la terre. Les membres du groupe chantent ensemble depuis plus de 5 ans et ils voyagent un peu partout dans les pow wow. Leur album In land we trust a été nominé dans la catégorie Meilleur album contemporain à Indigenous Music Awards 2015. Ils continueront à partager leur culture à travers leurs chants. Aho mikwetc

Northern Voices

Deer family, Mohawk Singers and dancers

Famille de danseurs et chanteurs traditionnels de la communauté mohawk de Kahnawake. La troupe s’implique beaucoup dans divers événement autochtone et ils font beaucoup de sensibilisation sur la culture mohawk et enseigne sur les traditions.