L’artiste et poète crie Virginia Pésémapéo Bordeleau poursuit une œuvre sensible dans laquelle famille et territoire, animaux mythiques et plantes et rochers forment un monde organique, chargé d’une énergie sans cesse renouvelée. Il y souffle le vent puissant d’une créativité enracinée, appuyée sur une juste connaissance des grands enjeux qui bouleversent l’art contemporain. La forte charge expressive des œuvres sur papier qu’elle propose ici témoigne d’une appartenance identitaire ouverte et généreuse. Plus formellement, la surface du papier devient le territoire où la « femme médecine » trouve de quoi guérir.
Installation (40 mâts totémiques pour la paix) (détail)
Virginia Pésémapéo Bordeleau, 2001
Bois et matériaux divers
Cercle de 30 pieds de diamètre, composées de 40 mâts en pins d’environ 8 pouces de diamètre et 12 pieds de hauteur, décorés et sculptés par 5 artistes autochtones dont Jacques Néwashish, Christine Sioui Wawanoloath, Éliane Kistabish, Virginia Pésémapéo-Bordeleau et Gilles Dorais, afin de souligner le 300ième anniversaire de la Grande Paix de Montréal de 1701 en 2001.
Mâts territoriaux
Virginia Pésémapéo Bordeleau, 1998
Matériaux divers
4 perches en pins d’environ 10 pieds de hauteur et 4 pouces de diamètre, peintes aux couleurs des quatre directions.
Mocassins
Virginia Pésémapéo Bordeleau, 2005
Huile sur toile
Représente un pied chaussé d’un mocassin sur la neige à côté d’un collet à lièvre.
Sans titre
Virginia Pésémapéo Bordeleau, 2001
Acrylique sur toile, 40″ x 60″
Pour certains représente un dindon qui ouvre les ailes, mais j’y voyais un volcan qui crache sa lave… A gagné le prix Ajarutak en arts visuels de Présence Autochtone.